Titre du livre : Aile d'ange

  Auteur(e) :  Ingelin Rossland

  Edition : Rouergue

  Nombre de pages : 219

  Date de parution : 2013

  Résumé : Engel n'a que seize ans, mais c'est déjà une apprentie journaliste très motivée. Elle passe ses vacances d'été dans son petit village de Norvège sur une île paradisiaque : pas question de buller, elle se fait employer en tant que stagiaire dans un petit journal local. Elle n'est pas du genre à obéir à son rédacteur en chef et à publier des articles insipides sur la kermesse du coin... Non, Engel voit plus loin. Elle se met en quête de la vérité et décide de fouiner un peu partout. Au risque de foncer tête baissée et de se mêler à une affaire qui la dépasse largement. Sa première enquête pourrait tout aussi bien être la dernière...

  Commentaire : Ce (petit) roman m'a tout de suite plu. On s'attache très vite à Engel et on se met facilement à sa place, avec son côté rebelle et effronté. L'histoire est palpitante, plutôt bien mise en scène et très bien écrite, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas du tout et qu'on peut presque la lire d'une traite ! C'est la première fois que je lis un "polar nordique" et le côté haletant des aventures de l'héroine m'a beaucoup plu. Un super bouquin à lire pendant les vacances, par exemple.

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"Je ne suis qu'une pauvre conne, une idiote de base qui n'a rien trouvé mieux que de se faire une floppée d'ennemis en l'espace de quelques semaines."

"La sensation de sommeil qui engourdissait mon corps il y a quelques minutes est remplacée par un chatouillement enivrant. Il se passe enfin quelque chose."

  Titre du livre : Ce que j'ai oublié de te dire

  Auteur(e) : Joyce Carol Oates

  Edition : Albin Michel

  Nombre de pages : 341

  Date de parution : 2013

  Résumé : Rien se va plus que depuis que Tink s'est s******e. Merissa et les anciennes amies de Tink n'arrivent même pas à prononcer ce mot. Tink est... m***e. Elles vivent toutes un cauchemar ; rien ne va plus dans leur vie. Les amours, la famille, le chaos est partout. A cause de Tink ? Car ce n'est pas comme si cette dernière ne les avait pas prévenues... Ce n'est pas comme si elle ne les y avait pas préparées. Elles savaient toutes que quelque chose n'allait pas ces derniers mois... Mais Tink n'est pas totalement m***e, elle est là, quelque part, elle est contemple avec désespoir la vie de cauchemar qu'elle a laissé à ses amies en partant.

  Commentaire : C'est un livre très sombre et très mystérieux qui m'a de suite attirée lorsque j'ai lu son résumé. Je m'attendais à une histoire forte, où l'on plonge dans les méandres de l'esprit des adolescentes, où la psychanalyse et les sentiments se devaient d'être exploités... J'ai donc été très déçue. L'auteure n'explore pas assez les sentiments et le passé des filles (surtout de Tink), on a du mal à comprendre. Au final, après l'avoir lu en entier, je trouve même que ce livre n'a aucun sens, aucune histoire (pas de fil conducteur, à vrai dire...). Passé, futur, présent, on ne sait plus où on en est. Une grosse déception. 

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« C’est pourquoi le jour où la nouvelle était tombée, que Tink s’était t**e, Tink était m***e, la première pensée qui était venue à l’esprit de Merissa et ses amies avait été Arrête, Tink ! C’est pas drôle. »

« Certains secrets sont tellement toxiques qu’ils sont impossibles à partager. Surtout si tu aimes la personne avec laquelle tu voudrais les partager. »

Voilà les cinq raisons qui font de toi un "book addict"... 

1. Tu ne peux plus t'arrêter de lire. Tu lis tout le temps, au saut du lit, pendant tes devoirs, dès que tu as terminé de ranger ta chambre, avant et après manger... jusqu'à en avoir mal à la tête.

2. Tu emportes ton livre partout avec toi. Dans ta poche (si si, ça peut rentrer), dans ton sac, dans ta main... Et cela partout : dans le bus, le train, en cours, dehors... 

3. Tu vibres en même temps que les personnages. Le meilleur ami de l'héros meurt dans d'atroces souffrances ? Tu ne peux pas t'empêcher de grimacer et, au pire, de laisser couler une larme. Une phrase drôle ? Tu esquisses un sourire et, au mieux, tu ne peux retenir un éclat de rire. 

4. Ta lecture est fluide. Les heures passées sur ce livre semblent durer quelques minutes, parfois tu émerges du livre et tu constates que tu as lu "tout ça !". Surprenant comme le temps peut passer vite.

5. Tu redoutes la fin... Voilà, ça y est il ne te reste que quelques pages. NOOON. Tu fais tout pour prolonger le plaisir, quitte à lire lentement... Et quand tu arrives à la dernière page, puis à la dernière phrase, et enfin au dernier mot... Tu contemples le livre encore émerveillé par l'univers dans lequel tu viens de plonger. Et c'est avec une pointe de regret que tu vas le reposer sur ton étagère pour en prendre un autre. En espérant qu'il soit tout aussi bien.

  Titre du livre : Pourquoi j'ai mangé mon père

  Auteur : Roy Lewis

  Edition : Pocket

  Nombre de pages : 185

  Date de parution : 1960 (1990 pour la présente édition)

  Résumé : Imaginez une famille préhistorique ordinaire, composée d'un père inventeur et révolutionnaire, d'un vieil oncle ennemi du progrès, des jeunes donzelles plus ou moins évoluées, d'un narrateur un tantinet benêt mais très attachant, et d'une galerie de personnages hilarants. Ils nous ressemblent, comme nous ils connaissent l'amour, la drague, les découvertes (plus ou moins joyeuses), la jalousie, la bataille. Mais ils découvrent l'évolution (et en sont les principaux acteurs !). 

  Commentaire : En général, les livres à lire pour le collège sont (carrément) ennuyeux. Mais celui-ci m'a vraiment plu ! Rempli de situations rocambolesques, de personnages hilarants, il nous fait rire et réfléchir. On retrouve plein de petits "clins d'oeil" à des phénomènes de société qui font sourire. Ce roman est avant tout une réflexion sur le monde, servi par une écriture simple et comique. Le décalage entre la situation (préhistorique) et les dialogues (contemporains), fait tout le charme de ce petit bijou de littérature.  

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"Back to the trees ! clama-t-il en cri de ralliement. Retour aux arbres !"

"Telle fut la fin de père en tant que chair, mes garçons. Et c'était, j'en suis sûr, celle qui eut désirée : être occis par une arme vraiment moderne et mangé d'une façon vraiment civilisée"

"Le feu fait de nous l'espèce dominante, et une fois pour toutes ! proclama-t-il."