• EPISODE 3, PAR ALEX-B

    (clique ici pour voir son blog)

    http://www.youtube.com/watch?v=EU0nRCSGiP8 (lien de musique à aller voir et à écouter durant la lecture du texte => signature numérique d'Alex-B)

    Afin d’aller à ce rendez-vous je devais m’extirper de ma demeure truffé de caméra de sécurités, et passer inaperçu. Avec cinq paparazzi l’appareil photo affuté en permanence posté devant l’entrée, cette opération était en train de se « james-bondifier ».

    Londres … ville des caméras au début des années 2000. Mais cela à bien changé en un demi-siècle… la paranoïa du contrôle, ayant grandi de manière exponentielle depuis les attentats du palais Westminster en 2031, et le danger s’étant accru dans les rues londoniennes, les anglais ont profité de la sortie de crise économique pour s’équiper. Des satellites sont établis pour une surveillance en temps réel sur la ville entière. Chaque avenue, boulevard, et même coin de rue est scanné en permanence et dans les moindres recoins. Impossible de passer inaperçu, surtout depuis que la justice anglaise a mis en place la reconnaissance faciale, pour lutter contre la criminalité qui fait rage depuis les attentats qui ont bouleversés la ville. Malgré la sortie de crise, la corruption à rongé la politique jusqu’au noyau, et les violences urbaines se sont accrues.

    Londres est donc une ville dangereuse, surveillé, et je suis une princesse constamment pourchassé de paparazzi. Comment me sortir d’affaire ? Ma garde-robe était essentiellement composée de robe pailletée, de grand couturier, et de blazer onéreux. Je n’avais que des signes extérieurs de richesses. Et comment aller à un endroit comme la salle des fêtes sans que cela se remarque et qui plus est, est à l’autre bout de la ville ? Il ne me restait que 24 heures pour trouver une solution.

    De plus ce message raisonnait dans ma tête. « à 17h00 devant la Salle des fête »,  « il n’y aura pas de seconde chance. ». Ce message était vraiment étrange. Comment être discrète  devant un lieu d’affluence comme la salle des fêtes ? Quelle première chance ? Etait-ce la seconde chance de pouvoir rencontrer cette silhouette que j’ai loupée lors du bal d’hier ? Beaucoup de questions s’entrechoquent dans ma tête.

    Après quelques heures de réflexion, bingo ! J’avais trouvé un moyen de me rendre à ce rendez-vous. Je me hâtais de commander un survêtement, un sweat à capuche et un t-shirt basic sur l’application 2fast2wear, qui est censée fournir « les vêtements livré en moins de 3h chez vous, ou sinon ils vous sont offerts ». Bénite soit ma tablette !

    Une fois mes vêtements arrivés j’avertis ma famille que j’allais avec Kessy au cinéma, pour fournir un alibi. Il ne me restait plus qu’à me déplacer en toute discrétion dans Londres. Le jardinier Edward, était de loin le seul membre du personnel qui se permettait des écarts au règlement. Je l’ai donc gracieusement payé 150 pound afin qu’il me dépose avec sa voiture à la station de métro la plus proche. En souterrain pas de risque de reconnaissance satellite. Le départ du jardinier étant à 16h cela me laissait une heure pour me déplacer en métro dans Londres.

    Ce cher X n’a qu’à bien se tenir, demain je passe donc de Princesse Jade, à Lambda Jade qui joue la carte de l’infiltration. Admirateur secret, ou bien kidnappeur diplomatique, demain nous nous rencontrerons.

    Le lendemain 15h30, survêtement enfilé, plan du métro de Londres dans la tablette, 150 pound pour payer le jardinier Edward, j’étais prête pour ma rencontre. Je me dirigeai donc vers sa voiture qu’il avait soigneusement laissée ouverte pour que je m’y introduise. Je me plaçai discrètement sur la banquette arrière. Lorsque le jardinier arriva il dit : «  lady Jade, où dois-je donc vous emmener ? » et je répondis « arrêt Lancaster Gate ligne rouge ». Ainsi nous partîmes en direction de mon rendez-vous.

    Plus nous nous rapprochions du pont Lancaster, plus l’angoisse de cette rencontre avec X montait en moi. Au moment où nous passâmes devant l’arrêt de métro Lancaster Gate, Edward ne s’arrêta pas : « L’arrêt de métro est ici, vous auriez dû vous arrêter la » lui rappelai-je. Puis il répondit «  Lady Jade, nous n’allons pas à Lancaster Gate station, ni à la salle des fêtes d’ailleurs » en me tendant une enveloppe.

    A SUIVRE...

      


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  • J'ai eu la chance d'avoir pu poser quelques questions à Sophie Audouin-Mamikonian, l'auteure de la saga "Tara Duncan" (à découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore !). Voici donc son interview exclusive sur Ma boite à livres :

    Juju99 : Quand avez-vous commencé à écrire ?

    Sophie Audouin-Mamikonian : Suite à une crise d'appendicite à l'âge de treize ans.

    Juju99 : Comment et quand avez-vous eu l'idée de commencer à écrire Tara Duncan ?

    S.A.M : A la naissance de ma fille en 1987. Dans les deux cas je n'avais rien à faire donc : l'inaction conduit à la création . Lol !

    Juju99 : Est-ce difficile de se faire éditer ?

    S.A.M : Très. J'ai attendu 17 ans pour être édité.

    Juju99 : Combien y aura-t-il de tomes de Tara Duncan ?

    S.A.M : 12 tomes.

    Juju99 : De quoi vous inspirez-vous dans vos histoires ?

    S.A.M : De mon imagination, je crée des mondes de dingue ! Et je n'ai pas vraiment de modèle précis même si j'admire Alexandre Dumas, Agatha Christie, Terry Pratchett, Zelazny David Eddings, Jack London, TH white, Stan Lee etc.

    Juju99 : Comment qualifierez-vous la vie d'écrivain ?

    S.A.M : Schizophrène. Je passe d'heures de création devant mon ordi toute seule à des dédicaces de folie avec des milliers de gens !

    Un grand merci à elle pour avoir répondu à mes questions ! :)


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  • Voici une interview de Cécile Delacour-Maitrinal, l'auteure de "Association Génius", qui va bientôt publier son nouveau roman "Pangéra". Son blog est disponible ici : Océanopolis.

    1. Quand avez-vous commencé à écrire ?

    Quand j’avais 13 ans…

     En classe de  5e, le thème de l’année en français était le roman policier. On a étudié Agatha Christie, Conan Doyle, etc. On a assisté à un procès en correctionnel. On a même interviewé un juge d’instruction (profession que j’ai longtemps voulu exercer).

    Vers la fin de l’année, notre professeur nous a demandé de présenter un personnage de roman policier en une copie double. J’ai eu 18/20… Ma rédaction a tellement plue à ma prof qu’elle l’avait lue à toutes ses classes. C’est elle qui la première m’a dit qu’il fallait que j’essaie d’écrire des trucs plus longs.

    Je l’ai écoutée. Mes tiroirs regorgent de début d’histoires, plus ou moins réussies…

    Les années ont passées.

    Quand j’attendais ma fille, je me suis demandée ce qu’elle et son frère aîné pourraient devenir à l’âge adulte. C’est ainsi qu’est né Association Génius. Tous les personnages de ce roman sont inspirés d’enfants de mon entourage.

    Aujourd’hui, l’écriture est une vraie drogue pour moi. Je ne saurais m’en passer.


    2. Quels sont vos conseils pour écrire/se faire éditer ?

    Pour l’écriture, je vais reprendre à mon compte le conseil que donne Stephen King dans son essai « Ecriture : Mémoires d’un métier » : pour bien écrire, il faut écrire beaucoup et lire beaucoup.

    Côté édition, j’ai été plutôt chanceuse…J’ai trouvé mon premier éditeur au hasard d’un forum de jeunes auteurs, alors que je cherchais simplement un avis et mon actuel éditeur grâce à un article de presse.

    Aujourd’hui, j’aurais beaucoup de mal à quitter les Editions Cogito. Ce n’est pas vraiment une maison d’édition, c’est une grande famille.

    La vie est faite de rencontres. Celles qui jalonnent ma carrière d’écrivaine ont à chaque fois été déterminantes.  

    Le monde de l’édition est un milieu très dur. Il faut souvent être très patient pour voir son livre être édité. Certains éditeurs prennent le temps de vous donner leur avis sur le manuscrit que vous leur avez adressé. C’est toujours intéressant de voir comment est perçue son œuvre…

    Alors mon conseil serait de persévérer encore et encore ! Rappelez-vous que Bernard Werber a refait 120 fois « les Fourmis » et qu’il l’a présenté pendant 6 ans aux différents éditeurs avant de signer son contrat.


    3. Comment se passe l'écriture de vos ouvrages ?

    Je mets environ 6 mois pour écrire un livre. Il faut également compter 1 à 2 mois de corrections et relectures.

    Je n’ai pas vraiment de méthode de travail. En fait, quand je suis sur un projet, il occupe presque toutes mes pensées : sur la route du travail, pendant ma pause déjeuner, pendant les tâches ménagères, sous la douche…

    Et dès que j’ai un moment de libre, je couche tout cela sur papier (enfin écran car je n’écris quasiment que sur informatique). J’écris environ une à deux heures par jour, soit une à deux feuilles A4.

    Lorsqu’un projet est sur le point d’aboutir, c’est quasiment frénétique. Je double mon rendement en passant à 3 ou 4 heures d’écriture par jour.


    4. Comment qualifieriez-vous la vie d'écrivain ?

    Je ne suis pas écrivaine à 100% de mon temps. J’ai un autre métier en parallèle, car aujourd’hui, je ne vis pas encore de mon écriture…

    Quand on est écrivain, on est un peu schizophrène : on vit plusieurs vies en une seule.

    On alterne entre les périodes solitaires de l’écriture, les séances de travail et de correction et les évènements publics tels que les salons du livre.

    A cela, il faut ajouter sa vie personnelle et, pour ma part, la vie professionnelle.

    Il n’est pas toujours facile de réussir à bien compartimenter tout cela. Mais je ne céderai ma place pour rien au monde.Il n’y a rien de plus exaltant que de réussir à mettre en scène ses idées et de les faire ensuite partager.


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  • vinyle

      Titre du livre :Princesse Vinyle

      Auteur(e) : Yvonne Prinz

      Edition : Albin Michel (Wiz)

      Nombre de pages : 316

      Date de parution : 2012

      Résumé : C'est l'été, c'est-à-dire la fin des cours, donc la période idéale pour Allie, seize ans, fan de disques vinyle, pour travailler chez son disquaire préféré. L'adolescente décide de créer un blog sous le pseudo de Princesse Vinyle, qui lui permet de parler de sa passion : la musique vintage, format 33 tours. Elle rencontra des garçons, plus ou moins fréquentables, aidera sa meilleure amie et sa mère dans leurs problèmes de coeur, devra gérer les siens, et devra faire face aux multiples rebondissements qui barreront sa route.

       Commentaire : Un livre très sympa qui m'a permis d'apprendre quelques trucs sur la musique vintage (bon, je dois avouer que je ne suis pas fan des vinyles...). Les titres et les noms des chanteurs donnent envie d'aller se renseigner, et Allie partage facilement sa passion ! L'écriture est drôle, simple, er même si c'est vrai que l'histoire, qui ne manque pas de forme, elle n'est pas hyper travaillée dans le fond (comprenez par là qu'il n'y a pas beaucoup d'action et de péripéties). J'ai néanmoins pris beaucoup de plaisir avec ce roman, que je vous conseille (fille ou garçon) ! yes


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  • nox

      Titre du livre : Nox, tome 1 : Ici-bas

      Auteur : Yves Grevet

      Edition : Syros

      Nombre de pages : 418

      Date de parution : 2012

      Résumé : Dans un futur sombre, les villes sont partagées en deux : en bas vivent les pauvres, dans l'obscurité ambiante appelée "nox", qui doivent pédaler pour produire de la lumière ; en haut vivent les riches, qui profitent de l'eau courante et de l'électricité. Comme l'espérance de vie est courte pour les pauvres, les adolescents doivent se marier et avoir des enfants le plus tôt possible. Lucen, qui n'a que dix-sept ans, devra se battre pour épouser Firmie, la fille qu'il aime, une rebelle qui refuse de se plier à la règle. De son côté, Gerges doit aider son père dans la milice raciste dont ce dernier est le patron. Ses convictions prendront-elles le dessus ? Quant à Ludmilla, une jeune fille riche des hauteurs, elle recherche désespérement la femme qui l'a élevée - une pauvre qui a disparu sans explication. Dans une société codifiée, régentée par une gouvernement intouchable, que se passera-t-il si un pauvre et une riche venaient à se rencontrer ?

      Commentaire : Un livre de SF haletant et passionnant, excellement bien mené. Plus on avance dans la lecture, plus on accroche à l'histoire et aux personnages, et le suspense va crescendo ! Une réussite. cheeky

     


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