• Créations des gagnants du concours

    Comme promis, voici les créations des trois gagnants du duel d'écriture :

    1. Sluciecka : "Amour et Trahison"

    Trahison et l’amour nous guidera – Le Roi Lion 2

    Kovu avance timidement vers le grand rocher royal. Le peuple animal le regarde, méfiant.

    -    Pourquoi es-tu revenu ? s’écrie Simba.

    -     Simba… commence Kovu. Je ne suis pour rien dans toute cette histoire.

    -      Tu n’es pas des nôtres, crache le monarque.

    -      J’implore ta clémence et ton pardon.

    Derrière le Roi, en compagnie d’un groupe de lionne, Kiara les interrompt :

    -       Papa, s’il te plaît, écoute-le !

    -       Silence ! la gronde son père. Je t’avais dit que je réservais mon jugement, continue-t-il en s’adressant au jeune lion en bas. Voilà ma sentence…

    Des cris résonnent dans le public. Kiara a peur ; Nala craint aussi le jugement de son mari.

    -     L’exil ! tonne Simba.

    -      Non ! crie désespérément Kiara.

    Autour de lui, les animaux défient Kovu du regard. Un éléphant barrit. Les singes tapent des poings contre la roche. Bientôt rhinocéros et gnous les imitent.

    -     Non… fait Kiara.

    Elle veut s’élancer vers lui, mais deux lionnes la retiennent.

    -    Kovu, soupire-t-elle.

    Non loin, Simba contemple l’héritier de Scar, qui est perdu. Il regarde autour de lui ; tous les animaux montrent leur mépris. Deux gazelles le chassent du rocher sur lequel il est assis.

    -    Trahison… Disgrâce… L’esprit du mal est marqué sur sa face. Trahison… Disgrâce…chantent les animaux.

    Kovu bondit vers la savane, passe à côté d’un hippopotame et d’un clan de serpents qui essaient de le mordre. Paniqué, Kovu saute et bondit encore.

    -    Il n’est que nuisance depuis sa naissance, chante gravement l’hippopotame.

    Kovu est repoussé par un groupe de zèbres qui ruent.  Passant dans une colonne d’autruches, il se fait tirer la crinière et pincer… Il court de plus en plus vite. Des singes lui lancent des fruits trop mûrs… Kovu galope vers la verdure, il est chassé sous l’œil de Simba, qui le regarde durement. Les oiseaux le suivent.

    -    Lion maudit, lion proscrit… Il ne peut changer sa vie, il s’enfuit, loin d’ici…chante la chorale animale.

    Kovu arrive dans un chemin bordé d’herbe mais ne peut pas s’arrêter, les vautours le mordent et le pincent. Il fuit, avec toujours dans son cœur Kiara.

    Il atterrit dans une flaque d’eau.

    Il n’est pas l’un des nôtres…

    Au loin, debout sur le rocher, Simba le méprise toujours du regard. Les éléphants battent des oreilles. Kiara tente de passer mais elle est retenue par deux autres lionnes. Dans son cœur, elle pense à Kovu, Kovu qu’on lui a interdit de fréquenter… Elle jette un regard désespéré à la savane.

    Simba veille sur l’exilé, veille qu’il parte bien de la Terre des Lions.

    Kovu tente d’apercevoir Kiara en plissant les yeux. Non, il ne voit que Simba, qui l’a bannit, un point sur le rocher.

    En contemplant son reflet, celui-ci se transforme en Scar. Scar, qui l'a empêché d'aimer Kiara en étant son père adoptif. Kovu saute, chassant ses pensées d'un bond.

    -     Nous ne pouvons pardonner sa faute, c’est pourquoi il ne sera jamais des nôtres…

    Il traverse un ruisseau et s’arrête sur un couple de grosses pierres, crinière au vent. La Terre des Lions est derrière lui, tout le royaume le chasse. Il pense à son amour, Kiara. Il ne la voit plus, il est trop loin. Ils sont séparés. Son cœur se serre. Kovu baisse la tête, sans espoir.

    -    Trahison… Disgrâce…Kovu est poursuivi par le chœur animal.

    Dans le lumière du soleil couchant, Kiara laisse sa tête tomber, tristement. Une lueur d’espoir subsiste au fond de son cœur. Kovu.

    Celui-ci arrive au désert. Il est exilé ; il se sent regardé par Simba… Mais c’est son imagination.

    De loin, Rafiki le voit. Il prend sa tête dans sa main.

    -    Oh oh…

       Après la discute violente avec son père, Kiara sort par un coin du rocher. Elle a séché ses larmes ; elle part en courant. Elle se retourne vers le palais un instant puis repart encore plus vite. Elle galope ainsi jusqu’à la mare où elle jouait enfant.

    -   Kovu ? appelle-t-elle.

    Elle le cherche, elle grimpe sur une pierre pour mieux voir. Mais elle ne le trouve pas.

    Elle bondit dans la mare.

    -    Kovu… soupire-t-elle en pensant au lion qu’elle aime.

    Dans l’eau, son reflet a l’air d’une jeune lionne, une princesse exemplaire obéissant à son père. Mais elle ne veut pas obéir à son père ; elle ne lui a pas encore pardonné. Elle saute sur la terre ferme, exactement comme Kovu quelques heures auparavant.

    Kiara va alors voir dans le passage rocheux, là où les deux amoureux avaient trouvé refuge avec Timon et Pumba pour se protéger des rhinocéros.

    Comme il n’est pas là, malgré ses appels, Kiara s’assoit tristement au milieu de la cachette. Son cœur pleure et menace d’éteindre la flamme d’espoir. Mais elle repart, cherchant toujours.

    Dans les herbes hautes et vertes, Kiara heurte un couple d’oiseaux blancs. En s’envolant, ils s’embrassent. Kiara baisse la tête, désespérée. Elle pense à Kovu :

    Tout serait parfait... si le monde était... Un monde de paix, comme il ne l'est jamais...

    Ses pas la mènent un peu plus loin, près d’un groupe de gazelles. Deux d’entre elles se font des câlins. Elles s’aiment… Kiara croit voir de l’amour partout. Elle voudrait tant que Kovu soit là ; son cœur la pince.

    Elle tourne les talons et arrive dans une petite forêt. Deux papillons planent ensemble ; la lionne les suit du regard. Elle monte sur un arbre perché au dessus de l’eau. Elle admire les étoiles et pense à Mufasa. Si seulement il pouvait l’aider… Mais elle pense surtout à Kovu, qu’elle aime, en voyant la constellation du petit lapin et celle des deux lions bagarreurs. Les constellation que les jeunes lions avaient vu avant d’aller à Upendi.

    Je le laisse aux autres, nous créerons le nôtre… Je connais le doute, les pleurs, la peur, mais tout au fond la dans mon cœur… Je sais qu’un jour nôtre amour, guidera nos pas, toujours… Si toi tu es près de moi, la nuit fera place au jour…

    Kiara se laisse tomber, couchée sur la branche. Elle regarde l’eau, prête à pleurer. Une feuille brouille son reflet. Elle entend un bruit, se redresse.

    Tout s'éclairera, puisque tu es là.... L'amour nous guidera...

    Son cœur bat fort, elle reprend espoir : un buisson est en train de bouger. Son sourire s’étire jusqu’aux oreilles… Une grenouille sort des feuilles en coassant. Le sourire de Kiara n’est plus qu’un souvenir ; elle baisse les oreilles de dépit.

    Elle marche encore et toujours, si bien qu’elle arrive au désert. Triste, elle s’assoit dans le sable. Une dune plus loin, Kovu la regarde. Il n’ose pas l’approcher. Voudra-t-elle encore de lui ? Après tout, Simba croit qu’il a voulu le tuer…

    J’avais peur d’aimer… Maintenant je sais : Quand l’amour est vrai, il ne meurt plus jamais.

    Il prend son courage et son sourire. Il l’aime vraiment.

    Kiara entend des pas. Elle se retourne, très étonnée. C’est Kovu ! Ses yeux brillent, son cœur bat vite. Il est là ! Tous les deux sourient. Ils sont très heureux de se retrouver. Kovu pense que c’est le plus beau jour de sa vie.

    Un monde parfait... brille dans tes yeux...

    Les amoureux bondissent et se font un très long câlin. Kiara lui lèche la joue ; Kovu prend un air étonné et la regarde amoureusement. Ils commencent à courir, à s’amuser, à se jeter du sable… Ils rient. Ils sont plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été. Ils chantent :

    - Si le monde pouvait être amoureux, il chanterait comme nous deux… Je sais qu’un jour notre amour, guidera nos pas, toujours… Si toi tu es près de moi, la nuit fera place au jour… Tout s’éclairera…

    Soudain ils s’arrêtent. Devant un petit tas de sable, Kovu lui montre ce que Simba lui a appris. Il enlève le sable d’un coup de patte et une jeune pousse verte apparaît.

    Kiara est étonnée de voir ça de lui, mais très heureuse aussi. Ils s’embrassent et se câlinent.

    -    Puisque tu es là, l’amour nous guidera…

    Le sable tourne autour d’eux, emporté par le vent. Le vent est composé de poussière… C’est Mufasa. Il retire le sable autour d’eux. Le désert recule face à l’amour de Kiara et Kovu, qui se câlinent toujours sous la pleine lune africaine…

     

    2. Björn Wil Wayard : "Un dragon chez les March'Ombres

      Loin, à l'est de la grande faille de l'Oubli, plus loin encore que le point le plus éloigné atteint par les hommes des plaines-vertes, là où nul explorateur humain, faël ou même Ts'slisch, n'est jamais paru, s’élève, seul et arrogant, le pic du Dragon. Et, dans la caverne la plus élevé du pic, affalé sur son trésor millénaire, le Dragon, somnolant, l’œil à demi-ouvert. Combien sont-ils ? Combien sont-ils à avoir traversé les mers, franchit le désert de l'Ourou, descendu la Grande Faille et gravit le grand pic dans l'espoir de voler ne serai-ce qu'une misérable piécette, pale reflet de ce fabuleux trésor ? Nul ne saurait le dire. Dire combien de fou se sont engagé dans se voyage, long et tortueux, à la quête du Trésor de l'Avare affalé. Voyage vain, les conduisant, tous, illustres inconnus, à une mort aussi certaine que vaine.

      Elle est venue un soir. La lune Pleine illuminait la caverne, révélant les couronnes de rois oublié et piétiné par le temps, les butins volés, aux nez et à la barbes, des pirates Aline, au sud d'Al-Jeit, les pierres vertes, pales reflets d'Ifassidrel, le diamant aux mille facettes, les épées et les boucliers, butins de guerre ayant défait tant de Raïs.

      Elle est venue un soir. Le Dragon était affalé, comme à son habitude. Somnolant et montant d'un œil une garde distraite. Le temps de soulever ses paupières mis-clauses, elle avait disparu, et avec elle, l'immensité de son trésor. Sur le mur, tracés à la hâte, ses trois vers, savoureux haïku march'ombre :

    Question arrogante,

    Réponses aussi glacées qu’acérées,

    Duel.

      Le message est clair. Blessé aux tréfonds de son orgueil, le Dragon se lève. La plus grande March'Ombre, celle qui échappe même à la mort demuis tant de siècle, a pénétré sa demeure. Et lui propose un Duel. Ellundril Chariakin.

       Le soleil se lève sur Al-Jeit. Le Dragon à volé toute la nuit pour mandaté sa Dame, la Baleine du Polimage, à la recherche de l'arrogante March'Ombre. Il ne sait par ou commencer. Durant des jours, il arpente le ciel bleu de Gwendalavir. Un soir, il la voit. L'imprudente vole là, sous ses naseaux fumant, avec arrogance et sans vengeance aucune des lois de la physique ainsi bafoué. Elludril Chariakil, la Chevaucheuse de Brume.

      -Ainsi te voilà, Dragon. Je me demandais quand tu viendrais...

      -Qu'à tu fais de mon trésor, voleuse ! grogne t-il en réponse.

      -...

     Elle s'évapore. Disparaît, tout bonnement. Et dans les airs, tracé entre les nuages, ses trois vers, réponse insolente :

    Base du duel

    [et de l'échange,

    Réponse unique,

    Respect.

      Le Dragon grogne.

      Durant des jours et des jours, il erre. Impuissant, Seul et Arrogant.

      ''Que sont ces hommes ? A oser le défier, Lui, le Dragon, unique et millénaire. Il se souvient de l'insolent qui c'était permis, en toute impunité, et persuadé que cela lui était du, de le chevaucher, de se comparer à lui. Nul sur cette terre, ni ailleurs, ne peut se prétendre plus sage, plus puissant que lui. Il se souvient des Ts'Lisch, ses être vils, ennemi de tous, qui l'avait asservit durant de si longues années, il se souvient de celle qui à brisé ses chaînes, sous Al-Pol, et qui le croyait redevable.Il se souvient de toutes ses insultes portées telle une dague au cœur. Celle ci est de loin la plus grande. Un duel, avec une humaine, une simple humaine, qui désire lui apprendre le respect. C'est entre ses griffes acéré qu'elle le lui apprendra.''

      La Lune, blafarde et obèse, emplissait le ciel. Il se pose, exténué, sur les rives du grand Fleuve, le Polimage, qui relèguait l’Amazone au rang de torrent prétentieux. Alors, crevant la surface, la Dame paru, dans un souffle, vestige d'une langue n'ayant jamais résonné aux oreilles des hommes, elle prévient le Dragon que la March'Ombre à été aperçu dans la ville enseveli d'Al-Pol. Sans hésiter une seule seconde, le Dragon s'élève et gagne la majestueuse cité de glace qui fut sa demeure de captif durant tant d'années.

      Elle est là. Elle lui fait face. Nul issue ne s'offre à ses jambes, nul refuge ne s'offre à son corps. Derrière elle, le mur froid, taillé dans la glace, devant elle, le souffle lancinant du Dragon.

      -Comment à tu fais ? Lâche se dernier.

      Elle le regarde un instant sans rien dire. Elle sourit. Elle à gagné. A nouveau, elle disparaît, sur ses quelques mots :

      -Nul chemin n'est inaccessible à celui qui arpente la Voie, nul chemin n'est inaccessible, car cette voie est la réponse à chaque question.

    A nouveau, elle disparaît. Tente de disparaître. Le Dragon la plaqué au sol entre ses griffes effilées.

      -Ceci n'est pas une réponse ! Crache t-il.

      -Réfléchit, Dragon. Réfléchit et Imagine.

      Sur ses mots, elle disparaît. Pleinement. Les griffes du Dragon ne la retiennent en rien.

      Il à compris. A son tour, il disparaît.

    Noir son les Spires. Noir son les chemin qui arpente se monde étrange qu'est l'Imagination. Le Dragon n'aime pas si risquer.

      -Ce monde prend la couleur que tu lui donne. Lâche une voix, confirmant au dragon son intuition.

      -Où est tu, March'Ombre ?

      -Ici et là. Tu n'as pas besoin de me voir, seulement de m'entendre.

      -Comment as-tu fais pour me voler tout ce trésor ?

      -Tu ne devine pas ?

      -...

      -Il est ici. Sous tes yeux aveugles.

      -Ton arrogance te coûteras la vie ! Je te retrouverais, hors d'ici, et je te tuerais, si tu échappe à la mort, tu ne m’échapperas pas. Je suis le plus puissant être de ce monde, et sûrement de tout les autres !

      -Il est un être que tu n'as jamais vaincu et que tu ne peut vaincre.

      -Comment ose-tu ? Sais tu au moins as qui tu parle ?

      Elle se glisse sur son échine, entre deux grand pics d'ivoire et lui murmure à l'oreille.

      -Si tu veut être le meilleur, il est une chose que tu dois savoir, tu ne te vaincras jamais toi même.

      Le Dragon veut la chasser. A ses mots, il suspend son geste.

      -Comment le pourrais-je ? Murmure t-il dans un souffle.

      -''Si tu veut te battre, commence par te battre contre toi même'' Disent les Haïnuks, sur leurs bateaux à roues.

      Sur ses mots, elle descend du dragon et disparaît.

      -Non, attend. Lâche alors le Dragon. Apprends moi.

     

    3. Marina : poème sans titre

    Chercher les signification de former plusieurs mots avec seulement la liberté de s'exprimer

    Changer juste d'univers au grès du temps pour ne pas trop réfléchir a la lueur des passant

    {Voyage au pays d'air et étoilé du père noël fleuve neigeux et clair dans un nuage de feu,
    Un jardin parsemé de roses fleuri, sur laquelle les feuilles apparaissent au heures du printemps,
    La douce chaleur apaise mon coeur,
    Le voyage du ciel étoilé elle est lumineuse, j'aime la couleur du bleu azur dans le reflet de l'eau clair.
    Sous le ciel azur je sens le vent qui souffle et me donne l'envie de voyager dans un monde ou je verrais le père noël.
    Ciel de cire et de miel, ciel neigeux et étoilé au dessus du nuage lumineuse et pourtant gris.
    La chaleur étouffante est vitale pour la bienvenue de l'élu.
    le long fleuve les heures passent et le temps est nuageux.
    Heure Douce, maternelle et bienvenue qui sait comme les chats devenir ardente et étouffante, Châle odorant et fleuri élu vital de la feuille rose du jardin fané}

    Voilà pour les gagnants, vous en saurez plus très bientôt pour mon nouveau projet d'écriture, consistant à une histoire par épisode, chaque épisode étant écrit par un visiteur de Ma boite à livres chaque semaine.


  • Commentaires

    1
    Heidi
    Lundi 6 Mai 2013 à 06:35
    Jolies participations, bravo aux gagnants de concours Juju;) C'est bien ce que tu fais, continues hein;) Beaucoup font des concours avec des mots imposés, un concept à penser, c'est un sacré défi aussi et amusant:) Une belle journée et prends bien soin de toi, doux bisous♥
      • Juju991 Profil de Juju991
        Lundi 6 Mai 2013 à 11:31
        Je suis contente que ça te plaise, et je te remercie pour ta superbe participation ! :) Belle journée à toi aussi, à bientôt.
    2
    Mercredi 8 Mai 2013 à 12:04
    Bravo à tous les participants et aux gagnants!!Vos textes sont justes géniaux!
      • Juju991 Profil de Juju991
        Mercredi 8 Mai 2013 à 12:06
        C'est vrai qu'ils sont super ! J'ai beaucoup hésité pour les départager...
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    3
    Cataleya
    Jeudi 16 Mai 2013 à 20:34
    Merci beaucoup :) je savais même pas que j'étais arrivée en 3ème je suis très surprise d'ailleurs mais merci beaucoup à toi juju ! A très bientôt :)
      • Juju991 Profil de Juju991
        Vendredi 17 Mai 2013 à 16:59
        Tu l'as mérité !! Bravo à toi ! :)
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