• J'avais écrit une critique de ma lecture de La face cachée de Margo, un roman de John Green que j'avais beaucoup apprécié. Imaginez mon expression lorsque j'ai appris que le film sortait cet été... J'ai couru voir le trailer et j'ai failli faire un arrêt cardiaque tant il m'a plu. J'ai hâte que le film sorte, c'est celui que j'attends le plus cette année, avec le dernier volet de Hunger Games !

    Voici le trailer, donc, avec la top-model Cara Delevingne dans le rôle de Margo. Dites-moi si vous attendez ce film, vous aussi, et ce que vous avez pensé du livre !


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  •    i-was-here-gayle-forman

       Titre du livre : I was here (titre en VO)

       Auteur(e) : Gayle Forman

       Edition : Simon and Schuster

       Nombre de pages : 265

       Date de parution : 2015 (la sortie française n'est pas encore prévue à ce jour)

       Résumé : Meg et Cody étaient meilleures amies pour la vie, inséparables depuis la maternelle. Mais un jour, on retrouve le corps de Meg dans un hotel : l'adolescente s'est suicidée par le poison. Détruite par le chagrin, Cody tente de surmonter sa peine tant bien que mal. Elle se rend dans l'université de Meg pour trier ses affaires, et découvre que son amie lui a caché bien des choses. A propos de ses anciennes colocataires, le genre de filles que Meg ne fréquentait pas habituellement. A propos de Ben, ce rockeur méprisant qui lui a brisé le coeur. A propos de ces dossiers cryptés que Cody trouve dans l'ordinateur de Meg. Tout ce qu'elle croyait savoir à propos de sa meilleure amie est remis en question. Que s'est-il vraiment passé les semaines précédent le suicide de Meg ?

       Commentaire : J'ai lu ce roman en VO, puisqu'il n'est pas encore sorti en France à ce jour. Lire en anglais fait du bien, vraiment, je compte lire d'autres livres en VO le plus souvent possible, et pourquoi ne pas intercaler 1 VO / 1 livre en français si je peux ! Bon, c'est vrai que les livres en version originale sont plutôt durs à trouver, mais il suffit de commander votre ouvrage dans une librairie, ou aller à Cultura par exemple (et pour les geekette, je pense que Amazon propose un large choix de livres VO, allez voir !)

    Concernant l'histoire, je me suis tout de suite imprégnée de l'ambiance et du caractère des personnages - notamment Cody. En effet, Cody est un personnage qui nous ressemble, elle est simple, elle traverse les mêmes problèmes que n'importe quelle adolescente et est à l'heure du changement, du renouveau - elle va s'affirmer au cours du récit. La façon dont elle parle de Meg, sa relation avec elle, comment elle appréhende sa mort, toutes ces choses m'ont beaucoup fait réfléchir - ça me parle tout à fait.

    Si je devais parler du thème de ce livre, je dirais "le suicide, le deuil". Mais non. C'est bien plus que ça : si Gayle Forman parle de la mort, c'est pour mieux réfléchir à la vie. Si elle parle du deuil, c'est pour mieux appréhender l'amour. C'est ce qui représente le roman. L'auteure a su manier le mystère, la romance et la tragédie, servies par une écriture à la fois simple et belle. Je suis tombée accro à son écriture, je l'ai lu très rapidement sans pouvoir m'arrêter ! C'est un livre très addictif. Je le conseille à tous, plus aux filles qu'aux garçons. Ne soyez pas rebutés par la VO, ça se lit très facilement je trouve. 

    En bref : Un livre addictif, un condensé de romance, mystère et tragédie. Parfait pour ceux qui ont aimé "Love letter to the dead" et "Nos étoiles contraires". +++


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  • Je ne vais pas vous rappeler le principe, maintenant vous êtes habitués à ce projet ! Si ce n'est pas le cas, petite séance de rattrapage avec l'épisode 1 (ici), l'épisode 2 (ici) et l'épisode 3 (ici). 

    Je vous laisse avec le quatrième passage, que j'ai écrit. N'oubliez pas de voter au sondage, à la fin du récit, pour choisir la suite qu'il vous plaira et que Mademoiselle M devra écrire ! Bonne lecture, et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.

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       Le village de Folaincourt était tel que je l’avais imaginé : composé de petites rues garnies de nombreuses boutiques, il n’y avait pas foule sur la place du village. Une statue en bronze surmontait une fontaine ; autour avaient été construites des maisons qui semblaient centenaires. La tour de la ville – une grande horloge plus qu’une tour, en réalité – surplombait la ville.

    J’appréciais l’atmosphère mystérieuse qui se dégageait des lieux. Bizarrement, nous étions les seuls passants, alors que maman m’avait confié que Folaincourt était un village assez touristique.

            -Où sont les boutiques ? grommela Cassie en descendant de la voiture.

            Maman fit comme si elle n’avait pas entendu. Elle souriait, heureuse de retourner dans son village d’enfance. Mais il y avait autre chose sur son visage. Une lueur plus sombre, presque effacée, que je n’aurais pas su expliquer. Quelque chose d’effrayant.

            -Tout va bien, maman ? m’enquis-je en claquant la portière.

            Elle se tourna vers moi, tout sourire. La lueur inquiétante avait disparu.

            -Evidemment, ma chérie. Et tout ira encore mieux lorsque je vous aurais fait goûter les gaufres du Bar de la Joie. C’était là qu’on se retrouvait tous les soirs avec des amis du lycée. Sam m’a dit que le gérant n’avait pas fermé boutique ! C’est une super nouvelle, vous ne trouvez pas ?

            J’entendis Cassie grogner – elle m’agaçait. C’était rare que maman fût d’aussi bonne humeur, et cela faisait des années qu’elle n’était pas venue ici. Nous pouvions donc nous efforcer d’être de bonne compagnie, c’était le minimum. Je décochai un regard noir à ma sœur et nous emboîtâmes le pas de maman.

            Les rues étaient vides, pourtant les stores de chaque boutique étaient ouverts. Cordonnier, boucher, serrurier, boulanger, artisan, tous les petits commerces étaient représentés.

            Nous arrivâmes devant une échoppe sombre. La façade, entourée de lierre sauvage, annonçait en grandes lettres dorées : Bar de la joie. Maman avait l’air radieux. Elle ouvrit la porte, et une petite cloche se mit à carillonner.

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    Un homme immense vint alors à notre rencontre. Il portait une longue barbe blanche et sale, qui se mêlait au tissu de son tablier de cuisine. Il croisa les bras en nous apercevant.

            -Tiens, des petits nouveaux. Bienvenue au…

            Maman ne lui laissa pas le temps de finir ; elle lui sauta dans les bras. Je ne l’avais jamais vue si excitée. On aurait dit une enfant découvrant Disneyland.   

            -Hector, s’écria-t-elle. Tu ne te rappelles pas de moi ?

            La phrase bateau. Et dire que c’était ma mère qui la prononçait ! L’homme se gratta la tête, perplexe, et dévisagea longuement ma mère. Puis son regard s’éclaira.

            -Katherine ! Nom de Dieu !

            Il paraissait réellement surpris de la voir ici. Je devinai que maman n’était pas venue depuis des dizaines d’années.

            -Comme tu as grandi, s’extasia Hector.

            Il se tourna vers Cassie et moi.

            -Tu me présentes, Cath ?

            Ainsi donc, ma mère avait un surnom. Je ne pus m’empêcher de ricaner. Cassie me toisa d’un air méprisant – elle n’avait pas l’air de trouver ça drôle, elle.

            -Hector, voici Cassie et Alice, mes deux filles. Leur petit frère est parti pêcher avec leur père. Les filles, voici Hector, le propriétaire du bar. Tout le monde le connait ici.

            -Votre mère venait au Bar de la joie tous les jours, à votre âge. Toujours entourée de sa bande de copains.

            Maman se racla la gorge, un peu gênée.

            -Oui, bon. Tu nous sers un Coca ? On va aller s’asseoir là-bas.

            Elle désigna des tables rondes, au fond du bar, tandis qu’Hector repartait au comptoir. Maman nous expliqua que ce bar était le rendez-vous quotidien de tous les jeunes de Folaincourt.

            Je me surpris à me demander si Alexandre traînait par ici. Je rougis à cette idée.

            Je n’étais pas belle comparé à Cassie. Si l’une de nous deux devait plaire à Alexandre, j’étais certaine que ce ne serait pas moi. Cassie faisait tout mieux que moi, elle possédait une assurance face aux garçons que je n’avais pas ; en fait, elle était comme une version améliorée de la petite Alice, timide et trop mince.

            Je jetai un coup d’œil à Cassie pour tenter de lui trouver quelques défauts, afin de me remonter le moral – plaisir sadique que d’avoir une sœur. Elle était toute pâle.

            -Je ne me sens pas très bien, je crois que je vais aller prendre l’air, s’excusa-t-elle d’une petite voix.

            Maman voulut dire quelque chose, partir à sa suite, mais Cassie avait déjà disparu. Hector vint nous apporter les boissons, et je pensai à autre chose.

            Un garçon d’environ dix-sept, dix-huit ans, entra alors dans le bar. Je le dévisageai, surprise par sa mèche de cheveux blonds, jurant avec la noirceur de ses cheveux. Ses yeux noirs perçant me reluquèrent à leur tour.

            Maman choisit ce moment pour se lever.

            -Il vaudrait mieux que j’aille retrouver Cassie. Elle ne connait pas la ville et risque de s’y perdre.

            Lorsqu’elle franchit la porte, je sentis une main effleurer mon épaule. Je sursautai. Le garçon qui venait d’entrer dans le bar me regardait avec un petit sourire.

            -Tu es la petite nièce de Sam, c’est ça ?

            Mes yeux s’écarquillèrent aussitôt, échappant à ma volonté.

            -Euh, effectivement. Comment tu le sais ?

            Il haussa vaguement les épaules en s’asseyant sur la chaise en face de moi.

            -Disons que c’est une petite ville, ici. Je m’appelle Caleb. Tu es en vacances ?

            Passé l’effet de surprise, je décidai de répondre à ses questions sans rougir ni bégayer – était-ce encore possible ?

            -Oui, je reste deux semaines chez mon oncle. C’est très chouette, ici. Enfin, j’aime bien le coin, quoi.

            Il éclata de rire. Ses yeux noirs semblaient pétiller.

            -Folaincourt n’est pas le lieu idéal si tu veux t’éclater, mais oui, c’est chouette. Enfin, ce n’est pas l’adjectif qui me viendrait en premier pour décrire cette ville. Il y a… pas mal de mystère. Tu devrais éviter de te faire trop remarquer, si tu vois ce que je veux dire, termina-t-il d’un air mystérieux.

            Non. Je ne voyais absolument pas. J’allais lui demander d’éclaircir son propos, lorsqu’Hector fit son apparition et posa sa grosse main sur l’épaule de Caleb.

            -Tu n’as rien à faire ici. Tu le sais.

            Caleb se leva, blanc comme un linge. Il me lança un regard dépité, ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis se ravisa. Alors qu’il ouvrit la porte du bar pour sortir, un cri se fit entendre au dehors. Cassie. J’aurais reconnu son timbre à des kilomètres à la ronde.

            Je bondis dehors, les jambes tremblantes, et eut un sursaut lorsqu’un deuxième hurlement retentit dans la ville ; celui de ma mère cette fois, j’en étais certaine. Je me mis alors à courir, les jambes flageolantes, mon cœur tambourinant dans ma poitrine comme s’il voulait en sortir.

            Je vécus la scène au ralenti, comme dans un film. J’arrivai sur la place du village, près de la tour de d’horloge où maman s’était garée en arrivant. Le corps de Cassie gisait face contre terre, ses longs cheveux couvrant son visage. Son bras gauche formait un angle bizarre.

            Maman était agenouillée auprès d’elle, le visage congestionné par l’horreur, les yeux sortis de leurs orbites. La scène était surréaliste. Je plaquai une main sur ma bouche et m’élançai vers elle.

            -Maman !

            Ma mère caressait à présent les cheveux de Cassie en pleurant, son portable dans la main.

            -Appelle, balbutia-t-elle la voix couverte par les larmes, appelle une ambulance. Vite !

            Les doigts tremblant, je composai le numéro des urgences.

            -Elle est tombée, elle est tombée du clocher, je l’ai vue là-haut, Alice, Alice, elle est tombée, elle est tombée, Alice fais quelque chose, je t’en prie, elle est tombée.

            Une fois les urgences sur la route, je jetai un coup d’œil à la foule de curieux amassés autour de nous, tous terrorisés, choqués. Je voulus les faire partir mais ma voix resta coincée dans ma gorge.

            -Elle est tombée du clocher, sanglotait maman.

            Je regardai le corps inerte de ma sœur, incapable de réagir, puis mon regard se porta vers la tour où elle était tombée. Une silhouette observait la scène depuis le clocher, puis disparut à l’intérieur du bâtiment.  

            Sans même réfléchir, je m’élançai à sa poursuite et pénétrai dans la tour. Il faisait sombre, l’air était frais, mais l’adrénaline m’empêcha de faire marche arrière : mes jambes, hors de ma volonté, se mirent à grimper l’escalier. 

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  • On se retrouve pour un nouveau TAG, cette fois-ci j'ai été nommée par Mademoiselle M (vous pouvez retrouver sa version du TAG ici). Il s'agit du "Would you rather...?" c'est à dire en français "Préférerais-tu plutôt...?". J'ai fait la version livresque de ce TAG, bien entendu, sinon ça n'aurait pas vraiment de sens sur un blog littéraire.

    1. Préférerais-tu vivre dans une BD ou un manga ?

    Sans hésiter, une BD ! C'est plus vivant, plus coloré, bien plus amusant. Et puis sincèrement je n'ai jamais été une grande fan de manga, j'ai eu ma petite période où j'ai lu une ou deux séries mais ça n'a jamais été ma passion. Pas assez de couleurs, et je n'aime pas le principe de "lire à l'envers", en fait ça me perturbe un peu, haha.

    2. Préférerais-tu être Milou ou Tintin ?

    Quelle question ! Je pense que vivre dans la peau de Tintin doit être mille fois plus intéressant, plus intrépide et passionnant. Donc, Tintin.

    3. Préférerais-tu devoir lire tout le temps à voix haute de façon à ce que tout le monde t'entende, ou bien être incapable de lire et avoir toujours quelqu'un à côté de toi pour te faire la lecture ?

    Cette question est assez dure, mais je n'hésite pas longtemps : je préférerais lire à voix haute, même si évidemment je déteste ça au plus haut point, parce que je ne supporterais pas que quelqu'un me suive perpétuellement pour me lire des choses (ça va du paquet de céréales, aux affiches publicitaires jusqu'au journal, au roman ou même aux travaux pour les cours). Et si je ne sais pas lire, forcément je ne sais pas écrire, et donc c'est deux fois plus problématique. Mon choix est vite fait !

    4. Voudrais-tu plutôt te retrouver à lire en haut d'un arbre une nuit d'hiver, ou bien sur un seul pied pendant 4 heures ?

    En haut d'un arbre ! Je n'ai ni peur de la hauteur ni du vide, ça ne m'effraie pas du tout. Seul le froid peut me rebuter, mais c'est règlé par un gros pull et une couverture.

    5. Tu préférerais écrire un livre mauvais que tout le monde critique mais qui se vend à des millions d'exemplaires (donc... $$$$), ou bien un livre génial que tout le monde adore mais qui est très peu vendu ?

    Pas très logique... Si ce livre est adoré, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas vendu. Enfin bon, je choisis quand même la deuxième solution, je préfère être fière de mon écrit et que les gens apprécient ce que je fais. Ecrire un livre "mauvais" ce n'est pas tentant... Après si le livre est bon, mais que les gens le critiquent, ça ne me dérange pas ;  il y aura toujours quelqu'un qui sera là pour vous rabaisser, donc il ne faut pas en prendre compte. Du moment que j'aime ce que j'écris, et que je ne porte atteinte à personne, tout va bien. Ca me suffit. L'argent ne devrait pas être une motivation pour écrire.

      

    Voilà, j'espère que ce TAG vous aura plu ! Je tague tout ceux qui le veulent, tous les bloggeurs qui regarderont cet article.


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  • 18140047

       Titre du livre : Love letter to the dead

       Auteur(e) : Ava Dellaira

       Edition : Michel Lafon

       Nombre de pages : 315

       Date de parution : 2014

       Résumé : Lorsque sa prof d'anglais lui demande de faire une rédaction, Laurel se met à écrire des lettres qu'elle adresse à des célébrités disparues : Amy Winehouse, Kurt Kobain, Heath Ledger... Mot à mot, phrase par phrase, Laurel dévoile sa première année de lycée, sa relation tendue avec sa mère, ses nouveaux amis, ses premières relations amoureuses, et surtout les souvenirs qu'elle a de May, sa soeur disparue six mois plus tôt. Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est passé la nuit où May est décédée.

       Commentaire : Pour commencer, il faut avouer que la couverture est magnifique et donne envie d'ouvrir ce livre ! C'est donc ce que j'ai fait, après avoir entendu de nombreuses éloges sur l'histoire. Les gens n'avaient pas tort : ce livre est inattendu, poétique et délicieusement bien écrit. Le personnage de Laurel est travaillé en profondeur, on s'identifie totalement à elle. L'auteure a réussi son job : je suis passée de la tristesse à la joie, du rire aux larmes, en quelques pages. Une lettre d'amour à la vie, véritablement, que je recommande absolument à tous. heart

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    "Plus on aime quelque chose, plus c'est dur de le perdre. Je crois que perdre quelque chose qui nous est très cher, c'est se perdre soi-même."

    "Je me suis trompé sur ce que je t'ai dit à propos de sauver les gens... Ce n'est pas vrai. Tu penses peut-être le contraire parce que tu as très envie que quelqu'un te sauve ou de sauver quelqu'un. Mais, en fait, personne d'autre que toi ne peut te sauver. Te sauver de toi-même."


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